Printemps 2017, la théorie du ruissellement...

Créer:
Auteur: Administrateur
Crédit photo
https://www.facebook.com/babouse1er/

Libérer le travail de ses contraintes sociales, alléger le capital de sa fiscalité et le bénéfice sera pour tous.

Pour dire franc, nous en doutions, échaudé.es par la théorie « des profits d’aujourd’hui faisant les emplois de demain ». On avait bien vu les profits….

Une fois encore, nous n’aurions que les eaux usées, parfois mêmes nauséabondes ? Ni de grande rivière, pas même un petit ruisseau… un ruissellement de caniveau… 

Les eaux usées des acquis sociaux soutirés, des inégalités grandissantes, de la pauvreté galopante, des territoires exsangues, orphelins de services publics. 

Celles nauséabondes de la délation façon Griveaux dont la diligence à démissionner n’a d’égale que la faiblesse du score annoncé.

Une fois dit le dégoût de ces pratiques, la porosité des vie privées et publiques, le retour à un certain puritanisme, ne devrions-nous pas envisager des hypothèses ?

Le « facebookage » de la vie n’est-il pas le miroir d’une certitude certes imbécile, que le libéralisme est la fin de l’histoire. Sans idées alternatives énoncées dans l’espace public, c’est l’individu qui devient programme, le buzz qui fait campagne.

La démocratie qui pleure et le populisme qui rit… Misère Gavroche tombait dans le ruisseau, Griveaux dans le caniveau.

A se demander qui est le plus misérable des deux…