Quoi de plus naturel pour un militant de la CGT que de souhaiter le meilleur à ses collègues et au monde du travail.
Pas un vœu angélique, béat, vide de sincérité. Avec vous, parfois quelques faux pas, mais jamais nous ne danserons au bal des hypocrites.
Un vœu teinté de lucidité, celle des forces en présence, celle du poids de la fatalité après tant d’années d’austérité sociale et de disparition d’acquis sociaux, celle de la division.
Un vœu coloré d’optimisme. Quelque chose s’est levé durablement. Et, « ce meilleur » commence de suite par le rejet de cette retraite à points. Un système qui accentuerait les difficultés et enfermerait les générations futures dans un "métro, boulot, caveau".
Certes, ce monarque républicain, représentation du Dieu argent, défiant son peuple lors de l’allocution des vœux. Et alors… d’autres que lui y ont perdu… jusqu’à la tête.
Si la trêve n’a pas eu lieu, pourquoi commencerait-elle en ce début d’année ? Ces milliers de salariés réveillonnant sur des piquets de grève, d’autres marchant à Marseille lors d’une retraite aux flambeaux… Et cette majorité de français qui soutiennent, parfois faisant grève par procuration….
Que ces soutiens deviennent actifs, agissent, manifestent dans les rues. Voilà, l’enjeu et le vœu que nous formulons pour le jeudi 9 janvier et le samedi 11 janvier.
Le monde du travail, toutes catégories confondues, a trop souffert pour laisser passer cette victoire à sa portée.
Ensemble, soyons présents à ces rendez-vous. Et comme le travail n’est pas tout dans la vie, nous vous réitérons nos vœux de bonheur pour vous et vos proches.