Le syndicat CGT Energies 77 remercie les bénéficiaires de la CAMIEG, agents statutaires en activité et inactivité de service, qui ont une nouvelle fois fait confiance à notre organisation syndicale. Avec 52, 41% des votes exprimés et le maintien de 14 sièges sur les 26 que compte le Conseil d’Administration, elles et ils s’offrent la possibilité de voir pérenniser leur régime spécial d’assurance maladie et maternité et d’entrevoir de nouvelles améliorations de leurs prestations sociales.
Que vous nous ayez apporté ou non votre voix, soyez convaincus que notre organisation et ses 14 représentants agiront de concert avec vous pour faire pression sur le gouvernement, les employeurs, la direction de la CAMIEG pour renforcer la proximité, développer des plans de prévention, améliorer votre couverture santé, anticiper l’arrivée de nouvelles pathologies.
C’est dans ce sens que la CGT engage une démarche en justice pour récupérer les 175 millions que l’État a ponctionné autoritairement sur les excédents de notre caisse, excédents constitués à la fois de vos cotisations et de vos restes à charge.
Il y a un autre engagement que notre syndicat prend aujourd’hui auprès de vous. Mieux, sensibiliser les bénéficiaires, et parmi eux les plus jeunes, de la chance de disposer d’un régime particulier et d’un tel niveau de couverture maladie. Un engagement pour réduire la trop forte abstention et créer les conditions du rassemblement sans lequel la pérennisation de notre régime est illusion.
La crise sanitaire que nous traversons pouvait laisser croire à un sursaut de participation. Il ne s’est pas produit…. Si la moitié des bénéficiaires en inactivité de service ont participé au vote (grâce notamment au maintien du vote par correspondance), seulement un quart des actifs a voté. La mauvaise information ne peut être évoquée au regard des relances faites par la CAMIEG et la communication syndicale. Le mal est ailleurs, plus profond. Certes quand on est jeune, les préoccupations de santé sont plus lointaines, sans doute la Sécurité Sociale comme la CAMIEG sont vécues comme des institutions bureaucratiques, inaccessibles. L’absence de conseils distillés en proximité par les détachés Slvies supprimés par les employeurs ajoute à ce sentiment d’éloignement.
Autant d’explications qui renforcent « la grève des urnes » qui s’est installée dans notre pays.
Mais voilà, notre syndicat ne veut, ne peut pas s’en satisfaire et souhaite construire avec vous les réponses à vos attentes en matière de santé, une confiance mutuelle qui redonnera goût à la démocratie participative.
Voter pour ses représentants et lutter au quotidien, voilà la clef des conquêtes sociales…
Communiqué de la commission Exécutive du syndicat réunie le 25 juin 2021.