Les Directions et les politiques doivent retirer leurs projets de casse du secteur.
La prise de conscience et l’action des grévistes sont à la hauteur des volontés gouvernementales de livrer les secteurs de l’énergie aux appétits des profiteurs au détriment du service public de l’énergie et des usagers.
Depuis hier soir, ce sont 9 000 MW cumulés de baisse de production, que les entreprises ont dû acheter au prix fort sur le marché de l’énergie, véritable gabegie où seuls ceux qui ne produisent pas s’enrichissent.
Les salariés de la production n’étaient bien évidemment pas les seuls à se mobiliser pour défendre les valeurs d’un service public basé sur un équilibre entre la production et la consommation, seul à même de garantir la fourniture d’une énergie respectueuse du climat, sans coupure, au prix le plus bas possible, pour tous les usagers, qu’ils habitent en ville, en campagne, en outre-mer ou en métropole.
Ce sont plus de 50% des présents, selon les chiffres remontés par les Directions locales, qui étaient mobilisés, dans les interpellations des élus, des préfets, dans les manifestations, dans les occupations de sites de travail, dans les filtrages en entrée de site. Des coupures ciblées ont été mises en œuvre pour que les grands patrons et décideurs aient un aperçu de la casse programmée du service public de l’énergie.
Les médias ont été présents sur de nombreux rassemblements de grévistes, notamment celui en présence du secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.
La FNME-CGT félicite tous les électriciens et gaziers qui se sont mis en grève et qui ont permis à une délégation intersyndicale d’être reçue en fin d’après-midi par le ministère de la Transition Ecologique et Solidaire.
A l’issue de cette rencontre et sans décision concrète du ministère, l’intersyndicale s’est réunie dans la foulée pour analyser la journée et le rapport de force. L’interfédérale communiquera demain les suites à donner à cette magnifique journée de grève.
La FNME-CGT invite les électriciens et gaziers à maintenir leur mobilisation, à poursuivre la lutte le 24 septembre pour défendre les retraites par répartition et leur régime spécifique, et également pour exiger le retrait des projets de désintégration du service public de l’énergie.
*bleus, verts ou autres couleurs, ils n’ont pas été dupes et sont restés solidaires