Enquête judiciaire à l’UTO

Fin 2017, lors du renouvellement du contrat de prestation des secrétariats et agents de documentation de SEGULA vers CFBS, les salariés nous ont alertés sur les conditions inadmissibles proposées par la nouvelle entreprise. Elles avaient pour l’occasion récolté à UTO, une pétition de près de 500 signatures en quelques jours. Ceci pour dénoncer leurs baisses de salaires et les conditions d’exercice de la prestation devenues du secrétariat industriel dénué de relations humaines. 
 
La direction, malgré nos alertes, s’est retranchée sur une clause de non-ingérence dans la gestion de l’entreprise prestataire, pour laisser appliquer de nouvelles conditions de travail inacceptables. En vérité, elle a utilisé l’entreprise prestataire pour effectuer les basses besognes.  
 
N’ayant pas obtenu de réponse adéquate de notre direction, vos représentants CGT Ufict ont sollicité l’avis de l’inspection du travail sur une suspicion de délit de marchandage et de prêt de main d’œuvre illicite sur cette prestation.


 
Presque 2 ans après ces faits, l’inspection du travail a transmis un Procès-Verbal au tribunal. Le procureur de la République a mandaté la police judiciaire pour réaliser une enquête complémentaire. Ces éléments confirment notre première analyse. 
 
La fédération FNME CGT, le Syndicat CGT Ufict de l’UTO ainsi que les salariés concernés se sont portés partie civile sur cette affaire.  
 
Nous tenons à rappeler que le syndicat a tenté de nombreuses approches pour dénouer cette situation, avec la direction, par consensus et dans le cadre d’un dialogue social. Ce sont bel et bien les fins de non-recevoir et l’immobilisme de la direction qui ont poussé salariés et représentants syndicaux à s’engager sur le terrain juridique. 
 
Notre syndicat est le seul à soutenir ces salariés qui vivent des moments difficiles. Pourquoi aucun autre syndicat n’a soutenu ces salariés ? Posez-leur la question ? 
 
Nous continuerons à vous tenir informés des suites de cette procédure !!!