Le 8 mars, ce n’est pas la Saint-Valentin ou la fête des mères, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le moment de se mobiliser pour gagner enfin l’égalité. C’est indispensable parce que nous en sommes très loin, notamment au travail : les femmes gagnent en moyenne toujours 28,7 % de salaire en moins. Chaque jour, c’est comme si nous arrêtions d’être payées à 15 h 40.
Nous voulons
- être reconnues dans nos métiers, bien payées, à égalité avec les hommes au travail !
- vivre dans une société sans violence sexiste et sexuelle ! Nous voulons être libres de nos choix sur nos corps !
- avoir du temps pour nous, nous en avons assez d’assurer toutes les tâches à la maison, parce que c’est l’égalité et que nous le valons bien !
Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous ferons la grève féministe partout dans le monde pour :
- Affirmer notre solidarité avec les femmes du monde entier qui subissent la répression, la négation de leurs droits.
- Exiger des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles.
- Exiger l’égalité salariale et professionnelle et dénoncer le fait que les femmes sont toujours payées un quart en moins.
- Revendiquer la revalorisation des métiers féminisés, la fin de la précarité et des temps partiels et l’application de la loi qui - depuis 50 ans ! - prévoit un salaire égal pour un travail de valeur égale.
- Développer une éducation féministe et égalitaire qui lutte enfin contre les stéréotypes et les violences.
Le 8 mars, syndicats et associations féministes appellent à une grève féministe pour exiger l’égalité, au travail comme dans la vie. Le 8 mars, faisons grève, manifestons, débrayons à 15 h 40 ou 2 heures avant la fin de la journée pour dénoncer les inégalités salariales !
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