Apéro à distance, artistes en concert maison, soirée DJ improvisée.
Divertissements indispensables pour les êtres sociaux que nous sommes… Et un sentiment lancinant devenu certitude : « plus rien ne sera comme avant ».
Il y a bien que le pouvoir et ses donneurs d’ordre de la finance qui s’accrochent à hier. Comme l’écrit un collectif de hauts fonctionnaires tenus au droit de réserve dans le journal Le Monde : « nous avons déjà changé de monde et le gouvernement fait mine de ne pas le voir ».
Leur monde est celui de l’argent, de la mise en concurrence des peuples et des territoires, de la productivité et du consumérisme aveugles des conséquences environnementales. Celui que nous devons habiter dès aujourd’hui est celui de la solidarité, de la coopération, de la relocalisation, de la main tendue et du choix de l’humain.
Ainsi, la philosophe Corinne PELLUCHON, reconnue modérée, écrit : « … Non, le soin, la protection des plus fragiles, l’éducation, l’agriculture et l’élevage ne peuvent pas être subordonnés au diktat du rendement maximal et du profit financier à tout prix ». On pourrait ajouter le secteur de l’énergie et des transports.
L’idée se renforce de la mise hors de la loi du marché des activités essentielles à la vie digne des populations. Une idée qui ne peut pas être qu’un pansement sur le malade capitalisme le temps qu’il se refasse la santé. Mais une idée permettant de construire cet autre monde dont nous présentons l’urgence.
Pour l’énergie et votre travail, ça donnerait quoi ? Nationalisation, entreprises intégrées, critères environnementaux de gestion, intervention des salariés et des usagers, recherche en énergies renouvelables. C’est le moment de donner votre avis.