Notre maison brûle, la nature suffoque et nous voulons l’exploiter, commercer, avec elle comme avant. Mais comment en somme nous arriver là pour croire un instant que nous pouvions acquérir les droits de propriété et en tirer profit comme bon nous semble ?
Peut-être par la cupidité de certains aveuglés par le bénéfice financier issu de son exploitation et de celle des hommes et par la docilité des autres. Bien qu'elle n’ait rien de comptable, notre maison, notre planète peu importe le nom qu’on lui donne, nous en fera payer fortement les intérêts. Est-il trop tard ? Comment inverser la direction que nous prenons ?
C’est à chacun d’entre nous d’y réfléchir et peut-être dès à présent accepter de vivre autrement. Commençons par ne plus nous dire, sauvons notre planète, mais sauvons l’humanité, c’est très prétentieux de croire un instant qu’elle a besoin de l’homme pour être sauvé.
Si l’homme disparaît, notre maison, notre planète sera toujours là, elle mettra le temps qu’il faudra, mais elle y survivra et effacera avec le temps les cicatrices et notre présence. Pour elle, le temps n'est pas de l’argent.