Le masque, l’hygiène des mains et autres recommandations sont nécessaires pour éviter une plus grande propagation du virus. Alors, comme vous, je m’exécute avec discipline. Pourtant, il me reste des si… Si la recherche sur les nouveaux virus, si l’hôpital public n’avaient été abandonnés pour cause de rentabilité, nous n’en serions pas là. Mais nous y sommes…
Autant de « si » qui claquent comme une certitude : l’ennemi n’est pas le virus qui en soi est un évènement naturel, mais le système néolibéral et ses politiques mercantiles et opportunistes.
Et cet ennemi poursuit sa route, ses compagnons s’en trouvent un peu plus enrichis. Au prétexte qu’il faille conjurer la crise économique, sauver l’emploi, le pouvoir les assiste à coup d’exonérations fiscales et sociales s’ajoutant aux dispositions, type CICE ou révision de l’Impôt Sur la Fortune. Des aides sans conditions de résultat. Ainsi de l’argent public destiné aux plus faibles, aux artisans et PME, à l’investissement utile, aux services publics est détourné.
Fermeture d’usines, casse d’acquis sociaux, nouveaux prélèvements envisagés sur la protection sociale, mais aussi isolement accru des salarié.es les rendant plus fragiles ou culpabilisation de celles et ceux qui disposent d’une sécurité d’emploi et de salaire, droit confiné à manifester… Voilà le monde du travail sous l’ère COVID 19.
Le patronat pousse la situation à son avantage. Face à la propagation d’une nouvelle régression sociale, ne restez pas isolé.es, protégez-vous. Il est un geste barrière : faire force commune, se syndiquer.