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Nous entamons notre sixième semaine de confinement. Une décision de distanciation sociale due certes à un virus agressif et au taux élevé de mortalité, mais surtout aux conséquences des politiques libérales menées depuis trente ans, faisant valoir la rentabilité à court terme au détriment de la sécurité sanitaire. Diminution drastique des lits d’hôpitaux, numérus clausus bloqué, aucun stock de matériels, nombre insuffisant de lits de réanimation (5 000 contre 25 000 en Allemagne).
Chacune, chacun de nous vie cet emprisonnement dans ses conditions de vie. D’ailleurs, le COVID 19 révèle, accentue les différences, les inégalités sociales en cours dans la société. Le risque et l’angoisse ne sont pas les mêmes entre des salariés disposant d’acquis sociaux et ceux précarisés, entre une famille qui dispose d’un logement adapté et celle qui s’entasse, entre Neuilly et Saint Denis. Et que dire de ces humains exclus.
Tout cela pousse chacune et chacun à remettre en question certes des comportements individuels mais surtout la société dans laquelle nous vivons.
Comment vivez-vous votre confinement, le travail et le télétravail, ce temps qui passe parfois au ralenti ? Comment envisagez-vous la reprise prévue en mai ? Quelles sont les choses que vous allez changer au travail et dans votre vie ? Quelles sont les changements indispensables à effectuer en matière économique, sociale, environnementale ?
Les responsables auront des comptes à rendre. Utiles, seulement s’ils sont mis au service d’une rupture, de la construction d’une société nouvelle, de rapports humains d’un autre type.
L’après coronavirus se joue maintenant… Rien n’assure qu’il soit meilleur sauf à mobiliser le plus grand nombre. Plus que du « ensemble, » nous devons construire du « commun ». Nous vous proposons d’y participer en donnant votre avis, formulant les mesures devant être prises au travail et dans la société.