Encore une fois, quelques irréductibles gaulois auraient du mal à comprendre…

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Auteur: CGT Énergies 77

Faut dire que le message est brouillé : « restez chez vous mais allez voter… Faites confiance mais soyez inquiets ». Le fameux « french paradoxe ».
Confinés, les bricoleurs bricolent, les écrivains écrivent, les ménagères de tout genre époussetent, les enfants désespèrent et les couples… « baisent ». Dans neuf mois, une ribambelle de bébés sans place en maternité mais qui assureront nos retraites.
Mais, il est des contradictions moins sympathiques.
Un appel national à se tourner vers l’autre quand la société n’est que concurrence et repli sur soi.  Et que dire de cette anaphore présidentielle pour asséner le fait que « tout sera fait quoi qu’il en coûte. » Rassuré le peuple de France devant ce président protecteur, sincère.  Puis, le doute vite installé… Quoi qu’il en coûte… d’accord. Mais à qui ? Au soignant.es sacrifiées, aux salarié.es mal protégé.es, à leurs acquis sociaux.
Ainsi, la loi d’urgence et son budget si insuffisant, remet en cause la liberté de prise de congés, la durée légale du travail, la portant à 48 heures. Un sacrifice… Mais pour combien de temps ; ces dispositions n’étant pas circonscrites à la période épidémique. Pas un effort demandé aux riches, ni retour temporaire de l’ISF ni nouvelle imposition.
En fait de rupture annoncée, c’est la continuité de politiques qui certes n’ont pas fait le virus mais qui entravent le combat et la guérison. Une fois encore leurs profits valent mieux que nos vies.

Ce virus-là est aussi à abattre avec la même urgence.