EDITO Samedi 1er mars 17 h 30. A l’heure où à force de tragédie sanitaire annoncée, la France s’inquiète de la contagion du coronavirus. A cette même heure, le Premier Ministre, sans délicatesse ni pour son peuple ni pour sa représentation, annonce l’utilisation de l’article 49/3 sur le projet de retraite à points.
Et alors ! Il a si souvent été utilisé. C’est vrai. Mais il faut examiner les circonstances. Une crise sanitaire mondiale, une opinion publique très majoritairement opposée au projet après des semaines de grèves et de manifestations ignorées par un pouvoir autoritaire et policier.
Faut-il que sa majorité tangue et que des députés jusqu’alors « godillots » traînent les pieds ?
Raison de plus pour mener le débat à son terme. Quand, il s’agit de l’avenir de tout un peuple, seul le temps de la démocratie peut prévaloir… Qu’importe qu’il ne soit pas celui de l’argent et des financiers.
Averti.es des conséquences de ce projet, nous le sommes. Nos enfants, petits-enfants privés de retraite solidaire, obligés de la constituer par capitalisation…Au diable les petits et moyens salaires.
Et nous, les pensionné.es des IEG sorti.es dans les six mois du Statut National et de ses dispositions !!!
Alors que faire devant tant de violence. Agir, malgré les années, apostropher les deputé.es « En Marche arrière », rejoindre la cohorte des résistants de la première heure. S’informer des actions proches de chez vous et y participer.
Des riches, Macron est le roi… Soyons 1789 et reprenons la bastille…
Jean-Luc MAILLOT
Michel VANKEIRSBILCK