Pluralisme et démocratie, cela fait équipe… La loi Macron les met en concurrence via le CSE. Une course truquée pour des salariés perdants…
Cette loi de centralisation des instances représentatives du personnel en un seul organisme (CSE) ampute des droits effectifs acquis par les salariés, les éloigne de leurs élus, enferme les représentants dans un tête à tête avec l’employeur…
Ainsi institutionnalisé, le syndicalisme affaiblit sa crédibilité le renvoyant aux affres du rejet des politiques. Voilà un des calculs du patronat.
Pour expliquer les nouvelles règles de représentativité, l’appel des salariés à plus de pluralisme est convoqué. Etrange…Ne serait-ce pas aux salariés d’en décider eux-mêmes ? Sont-ils invités à dicter les règles de prise de décisions du Conseil d’Administration de l’entreprise ?
S’agissant de syndicalisme, c’est-à-dire de défense des intérêts matériels et moraux des salariés, chacun conviendra que la première des vertus est l’unité via la démocratie.
Vous allez voter dans quelques semaines pour votre CSE. La moitié des sièges sera affectée à part égale entre les organisations représentatives, l’autre moitié à la représentation réelle issue du vote. Vous voyez qui est visé ? Non… un petit effort… la CGT sans doute, mais d’abord le respect de votre voix.
Une même pratique à l’Assemblée Nationale. La moitié des 577 circonscriptions de France reparties à part égale à la gauche radicale. Révolution à l’Hémicycle.
Attention aux flatteries du pluralisme, alias Renard, cherchant à ce que des milliers d’agents, alias corbeau, lâchent leur proie, la démocratie et leurs acquis sociaux.
Tout est fait côté patronat des IEG pour ralentir la CGT, vous, seuls, pouvez lui faire emporter la course largement … Au plus grand bonheur de vos droits sociaux, de votre travail au profit du service public.
Partez à point, votez dès le 7 novembre