25 novembre : STOP à la violence sexiste au travail

25 novembre : Il est temps d’agir contre les violences sexistes et sexuelles !

  • 230 000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année.
  • Chaque jour, 10 viols ou tentatives de viols se produisent sur un lieu de travail.
  • 80 % des femmes disent être victimes de sexisme au travail,
  • 30 % se disent déjà avoir été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail
  • 9% ont déjà eu un rapport sexuel « forcé » ou « non désiré » avec quelqu’un de leur milieu professionnel.

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Et nos entreprises ne sont pas épargnées par cette triste réalité : https://www.egalite-professionnelle.cgt.fr/centrale-edf-porcheville-le-manager-harceleur-condamne-a-8-mois-de-prison/

Les lieux de travail ne peuvent être l’angle mort de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

À quand la fin des propos et comportements sexistes ?

Volontaires ou issus de stéréotypes et préjugés véhiculés par les hommes comme par les femmes, les propos sexistes ont pour conséquence d’entretenir la différenciation et la hiérarchie inacceptable entre sexes. Ils conduisent à nier le professionnalisme des femmes et à les rabaisser. (Exemples : les commentaires sur le physique ou la tenue des femmes, qui n’ont rien à faire dans un cadre professionnel, les « blagues » graveleuses qui instaurent un climat pesant et malsain)

À quand une réelle prévention des violences ?

Il est temps de mettre en place :

  • des moments obligatoires de sensibilisation de tou•te•s les salarié•e•s aux violences sexistes et sexuelles,
  • la formation de tou•te•s les managers et représentant•e•s du personnel,
  • des moyens pour les référent•e•s violence des entreprises

À quand une protection des victimes et de leur droit au travail ?

  • Les victimes ne doivent plus être déplacées, ce sont les agresseurs qui doivent être suspendus (pendant l’enquête) puis sanctionnés !
  • Pour les femmes victimes de violence de la part de personnes extérieures (clients, usagers,…), l’entreprise doit prendre en charge les frais de justice et de santé le cas échéant.
  • Pour les victimes de violences conjugales, permettre un droit à des absences rémunérées, à la mutation, au changement de poste, à la réduction ou à la réorganisation du travail, interdiction du licenciement.

Afin de nous aider à agir dans l’entreprise, la FNME-CGT vous propose, dans le cadre de la journée internationale d’éradication des violences faites aux femmes, de réponse à un questionnaire afin de mesurer la réalité dans nos entreprises.

  Répondre au questionnaire

Que vous soyez un homme ou une femme, votre regard nous intéresse !
Le 25 Novembre est aussi une journée de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Des actions et rassemblement ont lieu en France et dans le monde entier. La FNME-CGT est partie prenante du collectif #noustoutes et appelle les travailleur•se•s à se mobiliser pour exiger de la prévention et de vraies protections contre les violences au travail et dans la vie!

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